Terminal 2B – PARIS Charles de Gaulle – 2024
Aéroport Roissy Charles de Gaulle
Concept de Salles d’embarquement du Terminal 2B pour la marque d’hospitalité aéroportuaire d’ADP : EXTIME
Un jour de plus à Paris nous renvoie à ce moment nostalgique de quitter trop vite une ville effleurée, chargée d’émotions, de découvertes et d’histoires
Le projet du Terminal 2B offre aux voyageurs le cadeau d’un dernier souvenir de la capitale avant l’envol, à travers une balade au cœur du Haut Marais, dans ses lieux de vie emblématiques parisiens, de créations et de symboles de l’art de vivre à la française.
Déclinées de la halle gourmande et du Carreau du temple, les salles d’embarquement revisitées se laissent découvrir, attirent l’attention par un jeu d’éléments architecturaux qui suscitent la curiosité et happent le voyageur.
Cette expérience parisienne invite les passagers à déambuler comme à la découverte d’un quartier, au travers de trois espaces qui se relient esthétiquement entre eux, par harmonie des matériaux et des graphismes, pour y choisir sa place idéale, pour s’y reposer, travailler, s’isoler, échanger, discuter, de se laisser aller …
Artistes designers : Léa Ginac, François-Charles Génolini
Photographe : Karel Balas
Les passages couverts, véritable poésie urbaine du XIXᵉ siècle avec ses galeries et boutiques de haute couture, caractéristiques des quartiers historiques de la capitale, célèbrent le chic parisien par sa structure aérienne aux accents art déco modernisés, ses sols graphiques en mosaïque précieuse et ses luminaires solaires dont le plissé fait écho à l’élégance à la française.
Le Café / Galerie, espace stimulant et rayonnant, mais aussi lieu de détente et de contemplation, est inspiré d’une promenade culturelle et esthétique au sein des galeries d’art contemporain et des cafés qui en jalonnent le quartier.
L’espace offre une scénographie poétique mêlant mobiliers aux lignes sculpturales comme les tabourets et guéridons de Léa Ginac, à une assise décalée de Gaetano Pesce des années 70 et les énigmatiques claustras de béton de François Charles Génolini à multiples lectures, encadrant le spectacle du ballet des avions.
La bibliothèque, librement inspirée du Centre national des arts et métiers, lieu de savoir, propice à la concentration et à la réflexion, reprend les codes architecturaux de ces institutions en magnifiant l’artisanat d’art.
Elle rassemble autour de tables hautes avec sous-main en cuir, ou bien encore d’une table commune rehaussée d’une tour de livres tel un sémaphore, ou à l’abri de claustras façon pales de turbine d’avion, tous les esprits concentrés.
